Retour à l'Accueil de bleu.org

 

     Retour accueil MP3

  

 

Textes de   Bruno Bernier dits et  mis en musique par lui même

 Vous écoutez  : "Et des oiseaux qui planent..." :                                        
Télécharger  "Et des oiseaux qui planent" en MP3

              Et des oiseaux qui planent au dessus de nous
              Avec leurs cris et leurs espoirs
              Me laissent encore croire
              Que nous ne sommes pas encore revenus de tout

              Je ne sais plus que croire, plus quoi penser
              Tu n'es plus là comme hier
               Moi, je suis toujours ton mystère
              Mais tu  veux pas m'expliquer

              ...et des chiens aboient sur tes traces
              Je ne veux plus des victoires qui lassent

              Reviens amour bizarre
              Reviens ma douce barbare
              Sans toi, je crispe ma mémoire
              Reviens dévorer notre histoire.

              Et des oiseaux qui planent au dessus de nous
              Avec leurs cris et leurs espoirs
              Me laissent encore croire
              Que nous ne sommes pas encore revenus de tout

              Rien devant, un peu de poussière
              Et ton sourire accroché au ciel
              Rien dans le vent, un peu de misère
              Et tes yeux dans la rivière
              Rien dans la tête, un peu de soleil
              Et ton corps dans la lumière.

              Ta main sur le sol
              Et ma bouche posée
              Ta main sur la mer
              Et mes cheveux comme vagues.

              Soirée aux sourires éteintes
              Des oiseaux glissant de lèvres en lèvres
              Passant de coeur en ciel
              Nuits éteintes aux lits pâles
              Qui prennet les dernières forces
              Les soleils de demain
              La fuite des idées
              Dans une aube plissée
              Enfermée par la voix
              Qui cogne et frappe la mémoire.

              Ma différence,
              C'est d'être comme toi:
              Un enfant du vent
              Qui tasse sa solitude
              Au fond d'un verre de carton vide
              Verre vide vieux vent vendu
              Qui mousse et qui bruisse et glisse le long de la gorge
              Tombant dans l'estomac
              D'une hauteur indigne.

              Et soudain, la tête qui s'éclaircit
              Qui devient plus lucide.
              Mémoire qui se rêve,
              Qui se réinvente un ancien passé.

              Mais tu ne m'as pas compris
              J'étais seul devant la nuit des anges
              Et tu as dit:
              Je te trompe avec un ange bizarre et triste
              Qui a des regards et des remords sur sa toison blonde.

              Le vent qui passe et regarde la vitalité
              La suite est riche de soucis et de rires rouges et violents
              Non, tu ne sais pas encore ce que mourir veut dire.

              Bruno Bernier