Et des oiseaux qui planent
au dessus de nous
Avec leurs cris et
leurs espoirs
Me laissent encore croire
Que
nous ne sommes pas encore revenus de tout
Je ne sais plus que croire,
plus quoi penser
Tu n'es plus là comme
hier
Moi, je suis toujours ton
mystère
Mais tu veux pas m'expliquer
...et des chiens aboient
sur tes traces
Je ne veux plus des victoires
qui lassent
Reviens amour bizarre
Reviens
ma douce barbare
Sans toi, je crispe
ma mémoire
Reviens dévorer notre histoire.
Et des oiseaux qui planent
au dessus de nous
Avec leurs cris et
leurs espoirs
Me laissent encore croire
Que
nous ne sommes pas encore revenus de tout
Rien devant, un peu de poussière
Et
ton sourire accroché au ciel
Rien dans
le vent, un peu de misère
Et tes yeux
dans la rivière
Rien dans la tête, un
peu de soleil
Et ton corps dans la lumière.
Ta main sur le sol
Et
ma bouche posée
Ta main sur la mer
Et
mes cheveux comme vagues.
Soirée aux sourires éteintes
Des
oiseaux glissant de lèvres en lèvres
Passant
de coeur en ciel
Nuits éteintes aux lits
pâles
Qui prennet les dernières forces
Les
soleils de demain
La fuite des idées
Dans
une aube plissée
Enfermée par la voix
Qui
cogne et frappe la mémoire.
Ma différence,
C'est
d'être comme toi:
Un enfant du vent
Qui
tasse sa solitude
Au fond d'un verre
de carton vide
Verre vide vieux vent
vendu
Qui mousse et qui bruisse et glisse
le long de la gorge
Tombant dans l'estomac
D'une
hauteur indigne.
Et soudain, la tête qui
s'éclaircit
Qui devient plus lucide.
Mémoire
qui se rêve,
Qui se réinvente un ancien
passé.
Mais tu ne m'as pas compris
J'étais
seul devant la nuit des anges
Et tu as
dit:
Je te trompe avec un ange bizarre
et triste
Qui a des regards et des remords
sur sa toison blonde.
Le vent qui passe et regarde
la vitalité
La suite est riche de soucis
et de rires rouges et violents
Non, tu
ne sais pas encore ce que mourir veut dire.
Bruno Bernier